Nouveau catalogue, Galerie Martinez D.

Nouveau catalogue, Galerie Martinez D.

Parution du nouveau catalogue d’Estampes anciennes & modernes de la galerie.

 

Théophile-Alexandre STEINLEN (Lausanne 1859 † Paris 1923)

L’été, Chat sur une balustrade. 1909.

Lithographie originale, imprimée en couleurs. H512xL630mm.

Réf. : E. de Crauzat, n°292. Rare et belle épreuve sur vélin montée sur carton, portant la languette avec le nom de l’éditeur, les marques de repérage et le monogramme de l’artiste dans la pierre.

Imprimée chez R.Engelmann. Toutes marges.

3 800 €

D’origine suisse, Théophile Alexandre Steinlen connut à Paris un vrai succès, notamment comme dessinateur de presse et comme affichiste à l’œuvre engagé et humaniste. Steinlen est sans aucun doute le « spécialiste des chats », qu’il dessine sans se lasser, dans toute leur fantaisie, joueurs, endormis ou en colère… Le chat selon Steinlen peut être ange ou diable selon les circonstances. Les modèles en étaient souvent ses propres animaux, hébergés dans sa maison de la rue de Caulaincourt rebaptisée « Cat’s Cottage ». Cette familiarité quotidienne explique sans doute l’exceptionnelle compréhension de l’animal dont Steinlen propose de véritables portraits, du chat noir et maléfique des images satiriques au chat tigré des peintures et dessins, assagi et familier. Il consacra notamment de nombreux dessins, peintures, sculptures ou gravures, pour le compte de Rodolphe Salis, directeur de la revue et du cabaret montmartrois du Chat Noir.

 

Giovanni Battista PIRANESI (Mozano 1720 † Rome 1778)

– L’Arche gothique. Planche XIV de la suite « Carceri, ou Les Prisons imaginaires de G. Battista Piranesi ». 

Gravure originale à l’eau-forte et au burin. H415(475)xL547(630)mm. T

Réf. : Robison, n°40. Signée « Piranesi F. » à la pointe en bas à gauche au bord du sujet. Epreuve sur vergé filigrané (Grand écu couronné), du 4ème état sur 6, avec le numéro en chiffre romain (Seconde édition romaine, vers 1760-1770). Marges.

6 500 €

Planche issue de la célèbre et majestueuse série les « Carceri » dites « Les Prisons imaginaires », composées de seize vues d’architecture et d’outils de constructions détournés en engins de torture. « Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les prisons étaient aménagées dans des bâtiments dont ce n’était pas la destination première, d’où leur inconfort et leur insalubrité. Peu à peu, on réfléchit à l’architecture carcérale pour construire des prisons plus fonctionnelles. Giovanni Battista Piranesi (1720-1778), graveur et architecte italien, publie ainsi Invenzioni di Carceri (1750) et Carceri (1761) parmi les nombreux recueils d’architecture qu’il produit. En partant d’une architecture antique qu’il transpose dans son imagination, il invente des lieux étranges et dramatiques avec des espaces gigantesques, des chaînes et des roues terrifiantes, des effets de perspective vertigineux » (BNF). Piranesi commence le travail sur « Les Prisons imaginaires » en 1745, âgé à peine de vingt-cinq ans, et continue d’évoluer entre Venise et Rome. La date de la première édition des « Prisons » est incertaine, probablement vers 1749-1750. Cette première édition contient quatorze planches. En 1761, Piranesi publie une seconde édition, retravaillée et complétée par deux planches supplémentaires.

 

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