La galerie Brugal propose pour l’été deux expositions à ne pas manquer si vous passez par Pont l’Abbé !

Juillet 2025 :

Bernard Boesch, ses années fauves !

Artiste peintre, Bernard Boesch (1914-2005) est exposé dès son plus jeune âge et participe à nombre de salons historiques comme le Salon des Artistes Français ou encore le Salon d’Automne, avant de se consacrer à l’architecture. Pendant plus de 30 ans, Bernard Boesch prend part à la reconstruction de la côte atlantique française détruite lors de la seconde guerre mondiale, puis à l’essor architectural de la station balnéaire de La Baule.

C’est dans les années 1920-1930 que Bernard Boesch est influencé par le fauvisme et par ses rencontres avec Matisse, Charles Walch et surtout Raoul Dufy. Son style va évoluer après-guerre et surtout dans les années 1970 à la suite de sa rencontre avec Bernard Buffet, il se dirige alors vers une peinture plus géométrique étroitement liée avec son métier d’architecte. Enfin, à partir des années 1990, sa peinture se veut plus minimaliste illustrant la constante recherche artistique de l’artiste. Ayant peint pendant 75 longues années, l’œuvre de Bernard Boesch se situe à la croisée de l’art moderne et contemporain.

A sa mort, l’artiste lègue ses biens ainsi qu’une abondante œuvre picturale à la Ville de La Baule, avec pour mission de promouvoir l’art et les artistes. C’est ainsi qu’en 2014 s’ouvre le musée Bernard Boesch et sa résidence d’artistes.

Bernard Boesch, « les voiles blanches », gouache, signée et datée 1937, 32×42,5cm

Bernard Boesch, « les barques sur la plage », gouache, signée et datée 1937, 32×42,5cm

 

Août 2025 :

André Dauchez, le portraitiste du pays Bigouden.

Stéphane Brugal, expert de l’œuvre d’André Dauchez (1870-1948), présentera une sélection de dessins, estampes et tableaux de l’artiste, exclusivement sur le pays Bigouden.

C’est à partir de la fin de l’année 1893 et pour plus d’un demi-siècle, qu’André Dauchez, séduit par les lignes et la force des paysages du pays Bigouden, en authentique portraitiste, va réussir à traduire les nombreux visages de cette Cornouaille finistérienne.

Ainsi, les motifs préférés et sources inépuisables pour l’artiste, seront tous ces paysages de landes, du littoral marin, des rias et anses bordés de pins, des rochers à marée basse, de ces immenses paysages où la terre est seule avec le ciel.

André Dauchez, « barque échouée », huile sur panneau, 1929, 38x46cm

André Dauchez, « L’anse de Saint-Alour », eau-forte, 1907, 328x405mm (réf Brugal 89-07)