La semaine des Galeries Parisiennes, 7e édition – programme détaillé
La Semaine des Galeries Parisiennes de l’estampe et du dessin Parcours du 28 novembre au 7 décembre 2025
Vernissage commun dans chaque galerie Jeudi 27 novembre de 16h à 21h
Coordonnées et programmation des galeries participantes
Galerie Arenthon
La galerie Arenthon est heureuse de vous présenter l’accrochage inédit : « Les Artistes Fauvistes ». Rassemblés autour des figures tutélaires telles que Henri Matisse, André Derain et Maurice de Vlaminck, les fauvistes inaugurent un nouveau vocabulaire pictural à l’occasion du Salon D’Automne 1905. Leurs palettes chaudes, ardentes, rugissantes donnent aux yeux de la critique contemporaine un art sauvage non domestiqué, quasi barbare et éloigné des normes sociales et artistiques de cette Belle Époque, la critique évoque même des « pots de couleurs jetés à la figure du public ». Les Fauvistes, qui sont avant tout un assemblement d’amitiés mouvantes, de synergie variable travaillant entre Paris et Collioure, incarnent la composante majeure du premier mouvement artistique français du XXe siècle, à l’aube des expérimentations cubistes et de la Grande Guerre. Leurs productions d’estampes se caractérisent par une dimension sociale qui retranscrit l’âme de cette époque foisonnante, avec leur palette si caractéristique qui a redéfini le langage pictural du siècle. Seront présentées à la Galerie des gravures et lithographies originales de Charles Camoin, André Derain, Raoul Dufy, Albert Marquet et Maurice de Vlaminck.

Visuel : Raoul Dufy, Le quatorze juillet, c. 1950 Lithographie originale en couleurs, dédicacée « à Charles Sorlier » et signée. Dimensions : papier 65,5 x 48,2 cm; illustration 40 x 40,5 cm
Galerie Nathalie Béreau
L’exposition « Métamorphoses, chimères et autres fantaisies » présente une sélection d’artistes contemporains de la galerie : Valérie Belmokhtar, gravure pointe sèche et broderie Atsuko Ishii, gravure eau-forte Thibault Laget-Ro, linogravure Violaine Laveaux, sculpture Véronique Pineau, sculpture Xecon Uddin, cyanotype Samir M. Zhogby, dessin Chaque artiste à sa façon amorce un voyage au sein de rêveries, de métamorphoses animales ou humaines, jouant avec des mythes connus comme ceux d’Ovide chez Valérie Belmokhtar ou créant leurs propres chimères comme Thibault Laget-Ro ; évoquant des éléments de leur histoire personnelle telles celles d’Atsuko Ishii ou de Xecon Uddin. Samir M. Zoghby, disparu cette année, artiste de l’art brut a offert un ensemble de dessins d’oiseaux anthropomorphes, à la fois colorés, amusés, caricatures de nos contemporains. Véronique Pineau érige en sculptures – telles des pièces montées – une vaisselle oubliée, avec un regard amusé sur le quotidien sublimé par cette transformation. Violaine Laveaux, nouvelle artiste présentée à la galerie nous fera miroiter une célèbre métamorphose, celle par le regard donné. Ou comment la Méduse nous pétrifie…

Visuel : Xecon Uddin, 2025, cyanotype et dessin – acrylique, stylo et crayon sur bois, 25 x 25 cm
Galerie Jean-François Cazeau
La Galerie Jean-François Cazeau présente une exposition du photographe Pierre Jahan (1909-2003), intitulée Photogrammes et Rayogrammes : 1940-1950. Né en 1909, Pierre Jahan fait partie d’une génération de pionniers de la photographie qui considéraient cette dernière non plus comme une pratique scientifique ou technique, mais comme un art du plaisir et de liberté. Personnalité protéiforme de l’avant-garde, inclassable, il appréhendait en effet ce médium comme terrain d’exercice, dont la seule loi résidait dans le plaisir de l’œil et de la main. Ainsi, dans cette quête de reconnaissance de la photographie comme un art à part entière, doté de ses propres possibilités plastiques et expressives, Pierre Jahan rejoint ses pairs Henri Cartier- Bresson, Man Ray, Lee Miller, László Moholy-Nagy ou encore Dora Maar, ainsi que leurs confrères de l’autre côté de l’Atlantique, tel Alfred Stieglitz. Pierre Jahan expérimenta les nouvelles techniques – photogramme, rayogramme, surimpression, photomontage et photocollage – jusqu’au bout. L’Herbier surréaliste (1945-1948), présenté dans l’exposition, est sans doute la série de photogrammes la plus surprenante de Pierre Jahan. L’artiste revient aux origines scientifiques du procédé souvent utilisé dans la botanique, tout en le détournant. Ainsi, des exemplaires de graminées et autres plantes se superposent sur des photographies.

Visuel : Pierre Jahan, Sans titre (Nu à l’épi), ca. 1945-48, photogramme et tirage gélatino-argentique, 40 x 31 cm
Galerie Christian Collin
La Galerie Christian Collin présente les dernières créations d’artistes contemporains comme Baptiste Fompeyrine, eau-forte en trois couleurs, 2025, n°4/30 ex.
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Galerie Documents 15
Située au cœur de Saint-Germain-des-Prés depuis 2012, la Galerie Documents 15 défend l’art contemporain à travers l’estampe originale et les œuvres sur papier. Elle propose chaque année une dizaine d’expositions d’artistes français et internationaux, confirmés ou émergents. Dans le cadre de la Semaine des Galeries Parisiennes, la galerie présente un ensemble récent de photographies d’Édith Dufaux. Artiste française née en 1959, Édith Dufaux développe un œuvre singulier privilégiant deux médiums : photographie et monotype. Dans sa pratique photographique, elle met en scène des architectures fictionnelles qu’elle conçoit à partir de boîtes. Ses constructions miniatures – maquettes, échelles, murs et grilles – composent un univers réduit qui, par la photographie, prend une dimension monumentale. Devenus théâtres d’ombres et de lumières, ces dispositifs ouvrent un espace où l’image imprimée et photographique se mêlent et brouillent nos repères par ce jeu d’échelles et de matières. Édith Dufaux explore ainsi les liens entre figuration et abstraction, mémoire intime et espace fictif.

Visuel : Édith Dufaux. Tente archéologique, 2023. Tirage jet d’encre pigmentaire sur Hahnemühle 315g mat. 48,3 x 32,9 cm, format variable © Galerie Documents 15, 2025.
Galerie Grillon
La Galerie Grillon présente les œuvres des artistes Tatjana Labossière et Joseph-Antoine d’Ornano

Visuel : Tatjana Labossière, gravure en couleurs, 1/1
Galerie de l’Institut (3 espaces)
Marc Lebouc présente à l’automne une importante exposition sur le dessin de Pablo Picasso, Picasso. Dessin 1903-1972, dont une partie est conçue comme un hommage à Jacqueline, sa dernière épouse. Picasso a énormément dessiné. Son œuvre graphique (sans compter l’estampe) est colossal. C’était un dessinateur virtuose. À 12 ans, on le sait, il dessinait comme Raphaël. Sa maîtrise du dessin, base des beaux-arts, lui a donné une grande liberté dans l’expérimentation et l’invention de formes nouvelles. L’exposition s’envisage comme une promenade dans le dessin de Picasso à la découverte de sa richesse et de sa variété. Elle rassemble une centaine d’œuvres exécutées entre 1903 et 1972 tous médiums confondus. Elle se développe chronologiquement par petites unités thématiques autour du motif de la figure. Celle-ci, et particulièrement la femme aimée, étant l’un des sujets principaux de son œuvre. Quelques-uns des sommets de son dessin sont rassemblés dans l’exposition. L’exposition se déroulera jusqu’au 20 décembre 2025 dans ses trois lieux emblématiques du 6ᵉ arrondissement de Paris.

Visuel : Pablo Picasso, Jacqueline aux jambes repliées, 5 octobre1954, Fusain et préparation sur toile, 92,5 x 73 cm. ©Succession Picasso, 2025
Le Coin des Arts
> St-Germain-des-Prés : « Figurer la modernité à travers l’estampe » > Le Marais : « Abstractions sur papier post-modernes et contemporaines »

Visuel : Niki de Saint Phalle, I dreamt I was in Arizona, lithographie, 1978, 50 x 65 cm
Galerie & Librairie Saint-Michel
« Le Monde renversé : Scènes de la vie des hommes… et autres animaux » Un ensemble exceptionnel de 65 dessins originaux : satires politiques et sociales, scènes populaires, fables et bien sûr «scènes de la vie privée et publique des animaux» déploient le monde de Grandville, maître de la caricature, du dessin de presse et de l’illustration avant l’heure, précurseur du surréalisme et du dessin d’animation.

Visuel : J.J. Grandville, Le Monde renversé, 1842, plume, encre brune et gouache. ©AD/ART
Galerie Martinez D.
« Exposition de Callot à Rivière »

Visuel : Vue panoramique de l’Exposition Universelle de Paris en 1889. Le Champ de Mars et les Pavillons. Chromolithographie. H635xL925mm. Signée du monogramme « GC » au bas du sujet à gauche. Epreuve sur papier vélin. Toutes marges. L’Exposition universelle de 1889 qui s’est tenue à Paris du 5 mai au 31 octobre avait pour thème la « Révolution française » (célébrant ainsi le centenaire de cet événement). C’est à l’occasion de cette Exposition commémorative que la tour Eiffel fut construite.
Galerie Martine Namy-Caulier
Les artistes de la galerie et présentation de la série « Vue de la vitre » d’Agathe Bouton (visuel)

Galerie Sagot-Le Garrec
Exposition estampes et dessins modernes et contemporains

Visuel : Julio Le Parc. Modulation. 1987. Pochoir. 340 x 250 mm
Galerie Saphir
« Paris, terre d’inspiration et de rencontres : D’Henri Rivière à l’École de Paris » Paris est un milieu d’échanges exceptionnel. Capitale de l’exil, refuge des artistes et des intellectuels, elle demeure une ville d’élection tumultueuse incarnant la liberté de l’esprit, la puissance visionnaire et la subtilité des courants artistiques. L’audace de ses expériences la place au centre des forces vitales de la création. Du peintre-graveur Henri Rivière inspiré par Hokusai, Hiroshige et Utamaro à la mouvante constellation de l’Ecole de Paris (Chagall, Mané-Katz, Krémègne, Marie Laurencin..), la ville se décline, chatoyante et irisée, parcourues de vibrations ou imprégnée de mélancolie et de résistance aux conflits mondiaux.

Visuel : Ben Silvert, Paysage enneigé, Norvège, 1931, aquarelle et gouache, 46 x 61 cm
Galerie Sartoni & Cerveau
Exposition Maurice Rapin et Mirabelle Dors Cette exposition met en miroir les travaux de ces deux artistes surréalistes. D’une part Mirabelle Dors, artiste surréaliste Moldave, amie d’André Breton, arrivée à Paris en 1952, d’autre part Maurice Rapin, artiste français membre du groupe surréaliste de la Place Blanche. Uni dans la création comme dans la vie, le couple a partagé plus d’un demi-siècle de vie et de passion artistique.

Visuel : Affiche de l’exposition
Galerie Xavier Seydoux
Exposition « Voyages et conquêtes »

Visuel : France, XVIIIème siècle Vue de la Superbe Orangerie du grand Seigneur à Constantinople, ca. 1775. Eau-forte. Épreuve sur vergé en coloris d’époque.

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